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La maladie d’Alzheimer est terriblement redoutée… Marie de Hennezel en parle très bien, elle recommande de ne pas renoncer à maintenir un lien avec ce parent qui s’enfonce dans sa nuit. C’est alors de l’amour gratuit, il faut accepter de ne pas avoir de retour. Pour Marie de Hennezel, dans la démence, il y a comme un retour de tout ce qui a été refoulé. On doit alors répondre à un besoin affectif très ancien qui n’a pas été comblé. C’est donc pour cela, qu’une des pistes de la prévention soit la libération de la vie émotionnelle. Inutile donc de vous dire toute la nécessité de mettre en ordre sa vie, de libérer ses émotions . Nous traînons tous des valises derrière nous, à nous de nous de les identifier, de les alléger. Se pardonner, pardonner aux autres, faire le ménage dans nos émotions . Il est grand temps de faire un travail sur soi, d’explorer les zones cachées de soi. Vieillir est un voyage vers notre intériorité.

La maladie d’Alzheimer est terriblement redoutée…
Sa cause n’est pas très clair, voir même pas clair du tout…
Cette maladie évolue progressivement et se caractérise par :
– des pertes d’orientation dans l’espace ( la personne ne sait plus quelle direction prendre pour retourner chez elle )
– des pertes d’orientation dans le temps (la personne ne sait plus en quelle année elle vit, quel jour, quel mois ?)
– des troubles de la pensée (la personne ne réussit plus à remplir ses documents administratifs toute seule )
– des pertes du jugement ( la personne fait des dépenses inconsidérées, hors de ses moyens alors qu’elle gérait très bien son budget )
– une perte du langage ( la personne se montre incapable de trouver le mot d’un objet usuel comme “crayon” par exemple…
– une perte de la reconnaissance des objets, des visages
Au fur et à mesure que la maladie évolue, la personne n’identifie plus les visages en particulier les visages de ses proches puis même son propre visage dans un miroir au point de prier ” l’étranger” de bien vouloir sortir .

60 ans… je m’autorise à contempler un merveilleux couché de soleil… Et si 60 ans était le plus bel âge? Nous sommes les « jeuniors » d’aujourd’hui. Ces « Jeuniors j’adore… » Ces nouveaux « seniors tendances » révolutionnent les codes de la vieillesse. Ils se soucient de leur santé physique et surtout mentale, ils ne consomment pas à l’aveugle, savent ce qu’ils veulent. Ils consomment plus responsable, bien décidés à vieillir heureux, sans déni de la réalité. Vive la « JEUNIOR POWER »

On sait que c’est une maladie qui éprouve également lourdement l’entourage proche
du malade
Les parents atteints d’Alzheimer deviennent les enfants de leurs enfants, les rôles sont alors renversés…
La dépendance d’un parent peut être aussi l’occasion d’exprimer une affection qui n’a pas pu s’épanouir avant.
Il faut accepter l’autre qui s’absente petit à petit du monde…
Marie de Hennezel en parle très bien, elle recommande de ne pas renoncer à
maintenir un lien avec ce parent qui s’enfonce dans sa nuit.
C’est alors de l’amour gratuit, il faut accepter de ne pas avoir de retour.
Cela suppose aussi de ne pas se sentir coupable d’avoir placé son parent dans une institution spécialisée.

Comment chercher à prévenir une telle maladie ?
Je pense qu’il est toujours utile de faire travailler son cerveau à tout âge, d’assister à des conférences, d’apprendre des poèmes…et puis aussi pourquoi pas avec l’aide d’un psychothérapeute travailler sur d’anciens traumatismes, libérer des émotions anciennes.
Marie de Hennezel a écrit dans le Figaro :
“J’espère que la recherche sur la maladie d’Alzheimer ne se limitera pas à la biogenèse et que l’on examinera tout ce qui est de l’ordre du psychologique et de l’environnemental”
C’est ainsi que l’hypothèse selon laquelle la maladie d’Alzheimer pourrait avoir une origine psychologique fait son chemin.
Existe-t-il un lien possible entre l’augmentation de cette maladie et une société qui dénie le vieillir et la mort ? Vaste question !
Pour elle, dans la régression qui accompagne la démence, l’enfant intérieur de la personne malade a besoin de vivre des choses qu’il n’a pas vécues.
Le besoin d’affection, le besoin d’être protégé, le besoin d’être pris dans les bras c’est souvent cela que la personne démente attend…
Elle attend ce qu’elle n’a jamais reçu.
Pour Marie de Hennezel, dans la démence, il y a comme un retour de tout ce qui a été refoulé.
On doit alors répondre à un besoin affectif très ancien qui n’a pas été comblé.
C’est donc pour cela, qu’une des pistes de la prévention soit la libération de la vie émotionnelle.
Inutile donc de vous dire toute la nécessité de mettre en ordre sa vie, de libérer ses émotions .
Nous traînons tous des valises derrière nous, à nous de nous de les identifier, de les alléger.
Se pardonner, pardonner aux autres, faire le ménage dans ses émotions .
Dire adieu aux regrets, aux rancunes, aux culpabilités…
Tout cela en vaut le coup si cela participe à la prévention de la démence.

Je vous le re-dis, mes Séniors, vieillir est un travail à plein temps !
C’est le moment de faire un travail sur soi, d’explorer les zones cachées de soi.

Le théâtre aussi peut libérer, rendre plus léger, plus joyeux.

Vieillir est un voyage vers notre intériorité.

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