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Je voulais vous parler de ce livre qui s’intitule les cinq regrets des personnes en fin de vie. C’est un livre écrit par Bronnie Ware qui est infirmière ou plutôt auxiliaire de vie.

Elle a accompagné de nombreux mourants pendant leurs derniers jours, elle a recueilli leurs derniers mots, leurs voeux, leurs souhaits .

60 ans… je m’autorise à contempler un merveilleux couché de soleil… Et si 60 ans était le plus bel âge? Nous sommes les « jeuniors » d’aujourd’hui. Ces « Jeuniors j’adore… » Ces nouveaux « seniors tendances » révolutionnent les codes de la vieillesse. Ils se soucient de leur santé physique et surtout mentale, ils ne consomment pas à l’aveugle, savent ce qu’ils veulent. Ils consomment plus responsable, bien décidés à vieillir heureux, sans déni de la réalité. Vive la « JEUNIOR POWER »
60 ans… je m’autorise à contempler un merveilleux couché de soleil… Et si 60 ans était le plus bel âge? Nous sommes les « jeuniors » d’aujourd’hui. Ces « Jeuniors j’adore… » Ces nouveaux « seniors tendances » révolutionnent les codes de la vieillesse. Ils se soucient de leur santé physique et surtout mentale, ils ne consomment pas à l’aveugle, savent ce qu’ils veulent. Ils consomment plus responsable, bien décidés à vieillir heureux, sans déni de la réalité. Vive la « JEUNIOR POWER »

Les cinq grands regrets des patients de BW sur leur lit de mort :

Le 1er regret :
“J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je le voulais et non pas de vivre la vie qu’on attendait de moi.”
C’est le regret le plus partagé.
“Quand les gens se rendent compte que leur vie est presque terminée et qu’il la regarde avec clarté, c’est facile pour eux de voir le nombre de rêves qu’ils avaient et qui ne se sont pas réalisés.”

Le 2ème regret :
“Je regrette d’avoir travaillé si dur.”
C’était surtout le regret des patients masculins.
Je suis persuadée que dans quelques années, vu le nombre de femmes qui travaillent aujourd’hui, je pense que ce sera le regret numéro 1.

Le 3ème regret :
“J’aurais voulu avoir le courage d’exprimer mes sentiments.”
Beaucoup de gens taisent leurs sentiments afin d’éviter le conflit avec les autres. En résulte qu’ils s’installent dans une existence médiocre et ne deviennent jamais ce qu’ils auraient pu être. A cause de cela, beaucoup d’entre eux développent des maladies liées à leur amertume et leur ressentiment.

Le 4ème regret :
“Je regrette de n’être pas resté en contact avec mes amis.”
Souvent les patients ne réalisent pas tout ce que peuvent leur apporter leurs vieux amis jusqu’aux dernières semaines de leur existence. Quand ils s’en rendent compte, il est souvent trop tard pour retrouver leur trace.
Souvent certains sont tellement pris par leur propre existence qu’ils ont laissé filer de précieux amis au fil des années. Beaucoup regrettent de ne pas avoir donné à leurs amis le temps qu’ils méritaient.
Et oui, cultivons l’amitié.

Le 5ème regret :
“J’aurais aimé m’autoriser à être plus heureux.”
Et oui, le bonheur est un choix.

Pour revenir au regret numéro 1 ,celui de n’avoir pas réalisé tous ses rêves, cela n’est pas étonnant…nous restons souvent coincés dans des habitudes de vie, dans de vieux shémas, on essaie de faire comme papa et maman ou comme tout le monde et on finit par s’oublier…
On s’installe dans une routine, incapable de voir les choses autrement .
On a peur de changer.
Et oui, le changement fait peur et l’on préfère parfois rester dans un confort inconfortable mais connu.
Oser sortir de sa zone de confort, surtout quand elle a été durement acquise, n’est pas une chose facile.
Il est plus simple de rester englué dans une vie qui ne nous correspond pas.
On respecte alors les règles édictées par d’autre, par la famille, par la société, par les conventions sociales.
Il est souvent plus facile de se fondre dans un moule que de laisser libre cours à ses aspirations et du coups, et bien, on le retrouve ce regret : “J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je le voulais et pas de vivre la vie qu’on attendait de moi.”

Nous mettons souvent des conditions à la réalisation de ce à quoi notre coeur aspire vraiment.
On se dit : quand les enfants seront plus grands, je m’occuperais plus de moi, je ferais du sport. On met des conditions, quand j’aurais une augmentation, je ferais ce voyage…
Comment écouter son coeur ?
Ecouter son coeur, c’est être soi.
Posez vous cette question :
“Est-ce que je suis moi-même aujourd’hui ?
“Est-ce que je suis moi-même aujourd’hui en m’habillant avec cette robe noire tristounette qui m’arrive sous le genou ?”
Et bien non, le soleil brille. Aujourd’hui, je me sens gaie, une certaine légèreté plane en moi. Et bien je préfère porter cette petite robe pleine de fantaisie et de couleurs qui m’arrive bien au dessus du genou, certes, mais qui me va très bien même si j’ai 60 ans et que ma voisine de palier va encore me dévisager en pensant tellement fort que je vais entendre ses réflexions intérieures du style : “elle se prend pour une jeune…”
Mais qu’importe, c’est son problème, moi je me sens bien habillée ainsi. Et si je me sens bien et bien je vais rayonner et si je rayonne et bien tous les gens que je vais rencontrer, vont en profiter.
Ecouter son coeur, c’est avant tout s’écouter soi-même et se détacher du regard des autres, c’est  être libre.
Une autre question aussi à se poser chaque jour :
“De quoi ai-je vraiment besoin aujourd’hui ?”
Peut être qu’aujourd’hui, même si j’avais prévu de faire le ménage en grand avec en plus le repassage … cela ne me correspond pas, cela va être trop étouffant pour moi. Je suis en pleine forme et j’ai tellement envie d’aller faire une belle ballade dans la forêt. Aujourd’hui j’ai ce besoin d’être en contact avec la nature, de marcher en méditant, en me remplissant de cette gratitude pour cette si belle nature. Après tout, je ne suis pas un robot programmé aujourd’hui pour telle tâche. J’ai le choix et même si tous les lundi, c’est la journée ménage. Et bien non.
Mon besoin aujourd’hui c’est d’aller marcher en forêt et j’y vais.
Elle est pas belle la vie ?

Une autre question que vous devez vous poser chaque jour :
“Est-ce que je prends toujours mes décisions en fonction de mes ressentis?”
Vous savez quand nous étions enfants, nous demandions l’autorisation à nos parents pour faire certaines choses, pour décider de certaines chose. Puis-je aller goûter chez ma copine? Puis-je aller au cinéma ?
Quelque part, c’est presque un formatage.
Mais aujourd’hui, nous sommes seul au pilotage de notre vie.
Inutile de demander au mari, à la copine, aux conventions sociales.
Interrogez vous, n’attendez pas la validation des autres pour oser des choses.
Vivez pleinement votre vie, qu’est ce que je ressens moi, si je prends cette décision ? Si je décide de partir à la retraite aujourd’hui, est ce que je suis prête, est ce que cela va m’épanouir ?
Est-ce que j’en ai vraiment envie ?
Est-ce que c’est pour faire comme mes copines ?
Est-ce c’est pour faire plaisir à mon mari qui, lui est déjà à la retraite ?
Ecoutez-vous sans vous laisser influencer par votre entourage, par la société, par votre âge .
Il n’est jamais trop tard pour devenir celle que vous aimeriez être, pour faire ce que vous avez envie de faire, pour avoir ce que vous ne vous êtes pas autorisé à avoir.
Votre coeur doit parler. 
Attention, votre raison doit aussi être entendue, elle doit aussi vous soutenir et vous guider.
Trouvez le bon équilibre entre le coeur et la raison.

A 60 ans, on sait qu’il ne nous reste plus autant de temps pour réaliser nos rêves.
Du coup, on va moins procrastiner qu’à 20 ans. Quelle chance !
Alors ne mourez pas en sachant que vous avez vécu pour les rêves de quelqu’un d’autre, ne placez pas les vôtres sous le tapis.
Pourquoi se soucier autant de l’opinion des autres ?
Vivez votre vérité, vivez de manière authentique, simple, juste, faites ce qui vous convient et puis pensez davantage à vivre le moment présent.
Et si vous voulez vivre pleinement  votre vie, prenez soin de vous, assurez-vous de veiller sur vous mêmes.

Nous allons mourir un jour. Notre temps est limité. Utilisons cela comme un outil pour vivre.

Même si rester fidèle à votre coeur peut paraitre égoïste, cela n’est pas être égoïste, au contraire, c’est une ouverture sur l’autre, cela rend plus présent aux autres…

S’aimer soi-même pour mieux aimer les autres…

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